Le Tour de France en BD, pour le meilleur et pour le pire

"Idées noires", Franquin, Fluide glacial.

Par Aurélie Champagne | Journaliste | Rue 89


La bande dessinée compte de nombreux fans du Tour de France. Certains dessinent l'effort et la bravoure des « géants de la route ». D'autres se frottent à l'histoire du Tour, exploitent son imaginaire ou son business. De Franquin à Jalabert, petit tour d'horizon avant l'arrivée des coureurs de l'édition 2011 ce dimanche après-midi sur les Champs-Elysées.


Fantasio est le premier personnage de Franquin à se jeter dans la grande boucle. Dans l'album « La Mauvaise tête », paru en 1956, il échappe en trois planches à ses poursuivants et se mêle au peloton au cours d'une étape de montagne. 

Franquin récidive en 1973 avec « Faites gaffe à Lagaffe », dix-neuvième et dernier album de Gaston, paru avec l'autorisation des ayant-droits de Franquin. L'album rassemble des planches inédites et dans l'une d'elle, le garçon de bureau remporte une étape du Tour, grâce à une invention de son cru : un vélo électrique boosté de piles Bidules dans le pédalier – l'an dernier, la réalité a d'ailleurs dépassé la fiction.

Mais c'est sans doute dans « Idées noires » que Franquin frappe le plus fort. Ce petit bijou d'humour grinçant paraît en 1977, d'abord dans « Le Trombone illustré », supplément éphémère du Journal de Spirou, puis dans Fluide glacial.

En 1956, « Les Pieds-Nickelés » s'offrent un Tour de France, sous la plume de René Pellos, deuxième dessinateur de la série. Ribouldingue gruge une étape pour se faire un peu de pub et lancer sa marque de vélo.


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