À Angoulême, la BD dans 86 albums en compétition pour 10 récompenses

 



Baru aime mettre en avant la classe ouvrière. ©Casterman
Baru à l'honneur
Grand prix de la Ville d'Angoulême 2010, le dessinateur Baru a le droit, comme le veut la tradition, à sa propre exposition l'année suivante. Le dessinateur, président du jury de ce 38e festival, a voulu se souvenir de l'univers de labeur dont il a fait le centre de son œuvre. Intitulée DLDDLT, pour « Debout les damnés de la terre », cette exposition est marquée dès son entrée par une statue de Lénine renversée. À l'intérieur, l'ensemble de l'exposition est à l'image de cette entrée en matière à la fois revendicative et distanciée : ce que Baru appelle « une déambulation au sein de la culture ouvrière, de sa grandeur à sa déchéance ». Une déambulation nourrie bien sûr de planches ou de reproductions issues de ses albums, mais aussi d'une dizaine de documents audiovisuels, soit extraits d'archives historiques, soit réalisés spécifiquement pour les besoins de l'exposition. A souligner que Baru est aussi à l'initiative d'une manifestation originale : réunir une trentaine de ses comparses dessinateurs autour d'une célébration joyeuse de ce bon vieux rock'n'roll, à la fois sous la forme d'une exposition à Angoulême et d'un disque inédit. Intitulé R'n R Antédiluvien, le disque est une compilation créée spécialement pour la circonstance : trente et un titres de rock'n roll choisis par Baru et enregistrés avant 1960, par des groupes que les puristes du genre n'ont certes pas oubliés, mais pour la plupart, demeurés totalement inconnus du grand public.

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