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Angoulême demeure le rendez-vous  incontournable des fans de bande dessinée (du 27 au 30 janvier 2011).  Pourtant, le festival et les prix qu'il distribue sont aujourd'hui aussi  éloignés des goûts du grand public que la cérémonie des Césars semble  déconnectée des salles de cinémas.
Couronné l'an passé Grand Prix de la ville d'Angoulême, Hervé Baruela, dit 
Baru,  était chargé comme le veut la tradition, de réaliser l'affiche de  l'édition suivante. Les murs du métro parisien ainsi que les espaces  dédiés dans la capitale et en région ont donc logiquement été recouverts  de son travail, annonce de l'événement planétaire du petit monde de la  BD. Immense raconteur d'histoire et formidable dessinateur, Baru n'est  hélas pas affichiste (pas plus que 
Blutch  avant lui mais ce dernier avait eu l'idée de se faire aider pour cet  exercice délicat). Avec ces deux personnages adossés à un mur couvert de  tags dont surnagent quatre figures tutélaires (
Franquin, 
Hergé, 
Goscinny  et Baru lui-même), le message est aussi abscons que le festival est  devenu illisible depuis plusieurs années. Parce qu'au fond, que  célèbre-t-on dans la préfecture de Charente, le dernier week-end de  janvier depuis 1974 ?
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