BD sociale et rock’n’roll au 38e Festival international de la BD d’Angoulême

France / Festival de la BD d’Angoulême - 
Article publié le : vendredi 28 janvier 2011 - Dernière modification le : samedi 29 janvier 2011
Exposition consacrée aux 60 ans de Snoopy dans le cadre du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, dans le sud-ouest de la France, le 27 janvier 2010.
Exposition consacrée aux 60 ans de Snoopy dans le cadre du Festival international
de la bande dessinée d'Angoulême, dans le sud-ouest de la France, le 27 janvier 2010.
AFP/Pierre Andrieu
Par Isabelle Chenu
Ce week-end, comme chaque année fin janvier, les fans de bande dessinée ont rendez-vous à Angoulême, dans l'ouest de la France. Une petite cité qui voit défiler quelque 200 000 visiteurs pour le Festival international de la BD. Le succès du festival d'Angoulême est à l'image du dynamisme économique de ce secteur de l'édition.
Le secteur de la bande dessinée ne connaît pas la crise. L’an dernier, 31 millions d'album se sont vendus en France. Soit un chiffre d'affaires de plus de 313 millions d'euros. Et cela dure depuis quinze ans.

Pour autant, les professionnels estiment que le marché est devenu mature. C'est ce qui ressort de l'enquête annuelle publiée par le magazine Livres Hebdo. Fabrice Piault en est le rédacteur en chef adjoint et, pour lui, les gros best-sellers en bandes dessinées restent les valeurs sûres. En 2010, c'est les aventures de Blake et Mortimer, Largo Winch et Lucky Luke qui se sont les mieux vendus, il n'y a pas eu de gros renouvellement. Les mangas très connus, comme Naruto ou One Peace marchent très bien mais le marché commence aussi à fatiguer, la croissance s’essouffle.

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